vendredi 12 juin 2015

Tag Liebster award !





Héhé, coucou tout le monde !

Je vous retrouve aujourd'hui pour le tag liebster awards, après avoir été gentiment taguée par Imagi'Lyn (c'était il y a deux mois, oulala que je suis en retard !).

Alors apparemment, je dois commencer par raconter onze choses sur moi, let's begin ! 

1) Petite, beaucoup de gens pensaient que je n'aimais pas lire. Pourtant j'ai toujours beaucoup aimé, mais je mettais des semaines avant de pouvoir passer d'une histoire à l'autre, je faisais des book hangover de malade, donc forcément, je ne lisais pas beaucoup.

2) J'adoooore manger, tester des nouvelles recettes ou des nouveaux produits, des mélanges improbables ( tant que c'est pas douteux hein, oh faut pas exagérer).



3) J'ai inventé le pseudo Lilybus quand j'étais en seconde et il n'a absolument aucune signification, ahah !

4) Avant j'avais HORREUR de la science-fiction, c'était un genre qui ne me plaisait pas du tout. Maintenant j'adore, allez savoir pourquoi !

5) Je fais de la danse classique depuis l'âge de 3 ans.

6) J'ai la phobie des grenouilles. 

7) J'aimerais trop avoir un lapin et l'appeler Pattenrond (oui c'est le nom d'un chat, mais je préfère les lapins rooh !)

8) J'aimerais beaucoup voyager dans des tas de pays. En ce moment je fais une fixette sur la Grèce. A défaut de pouvoir y aller, je mange de la feta. 

9) Je suis (pratiquement) tout le temps en robe, été comme hiver. Je n'ai jamais assez de robes. 





                              
 10) Je parle anglais, allemand et espagnol.

   11) J'adore l'art plastique, bricoler des trucs, peindre, dessiner, j'ai même déjà animé des    cours d'art plastique de manière bénévole.

Alors maintenant, passons aux questions qu'Imagi'Lyn m'a posées:


1) "Quel est ton jus de fruit préféré ? (orange, citron, ananas, ...)":
Je pense que c'est le jus de pêche ou d'abricot. 
 
2) "Quel grand classique livresque n'as-tu pas lu ? "
 Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'ai très envie de le lire et je pense me l'acheter prochainement pour remédier à ça d'ailleurs !
 
3) "Ta série télévisée préférée de tous les temps ? Juste une. Je sais, c'est horrible de devoir choisir. Moi, je ne pourrais pas. Gnihihi." 
 Ouch... Alors, actuellement je ne regarde pas énormément de séries, mais j'en ai regardé pas mal et beaucoup sont mes chouchoutes pour toute la vie. Je dirais bien Friends car cette série m'a suivie toute ma jeunesse mais j'ai tellement regardé que j'ai un peu fait une overdose. Sinon j'ai deux séries que j'adore voir et revoir, c'est Gilmore girls et The big bang theory. Et s'il faut n'en choisir qu'une parmi ces deux... Je dirais The big bang theory.


4) "Si l'envie te prenais d'écrire, tu iras plus vers quel genre ? (ou si tu écris, même question ^^)"
Déjà je pense que j'écrirais pour des enfants/adolescent... et plutôt du genre fantastique à mon avis ! 

5) "Quel auteur tu rêverais de rencontrer en chair et en os pour copiner ? "
 Sans hésitation, J.K Rowling, j'admire cette femme.
  
6) "Mémoire visuelle, auditive ou autre ? (ou pas de mémoire du tout)"
Alors là, je ne sais pas. J'ai une très bonne mémoire des visages et des prénoms, mais pour ce qui est des cours, je sais que je retiens mieux quand je l'entends plutôt que si c'est juste écrit... Donc disons auditive ?!
 
7) "Invente un nom de Pokemon.
Lilybus ?
 
8) "Sorcière, loup-garou ou Vampire ?"
Sorcière, sans hésitations !
   
9) "Quel est le personnage livresque qui t'a le plus exaspéré jusqu'à présent ?"
Je n'ai pas particulièrement de personnage en tête comme ça là, mais le truc qui m'exaspère dans une histoire c'est les triangles amoureux, et généralement les personnages qui en font parti !
10) "Dans quel univers livresque aimerais-tu vivre ? "
Bon, Poudlard, évidemment. Mais j'ai aussi beaucoup aimé l'univers du livre Les ailes d'émeraude donc si jamais y'a trop de monde à Poudlard, je veux éventuellement bien aller là-bas !
 
11) "Décris-toi en trois mots."
Hum... Souriante (ça on me le dit tout le temps, donc je pense que c'est vrai), créative et euh...optimiste je dirais !

Maintenant au tour des questions que je pose aux personnes que je taguerai ensuite:

1) Quel est ton plus grand rêve ?
2) Si tu pouvais avoir le pouvoir de faire apparaitre un seul personnage de roman dans la vraie vie, lequel serait-ce ?
3) Quel est ton plat préféré ?
4)  Quel personnage (de roman, film ou série) te correspond le plus ?
5) Licorne ou dragon ? (mouahaha)
7) Quel métier rêvais-tu de faire étant enfant ?
8) As-tu une passion hors lecture ?
9) Quel roman souhaiterais-tu le plus voir adapté en film/série ?
10) Si tu pouvais te téléporter à un endroit, où est ce que ce serait ? 
11) Si tu pouvais incarner un personnage (dans une pièce de théâtre ou même dans un film soyons fous ! ) lequel serait-ce ?

 

Je tague Calliope's library et Loriane Bouquineuse ! Et si d'autres veulent le faire, vous êtes les bienvenus !


samedi 16 mai 2015

Le château des étoiles, 1869: la conquête de l'espace- Vol. 1, de Alex Alice

Titre: Le château des étoiles, 1869: la conquête de l'espace
 Auteur: Alex Alice
Editions: Rue de Sèvres 
Nombre de pages: 63
Prix: 13,50 euros



"Au XIX ème siècles, d'intrépides explorateurs repoussent sans cesse les limites de l'inconnu. Avides de nouvelles découvertes, ils tournent leurs regards vers les étoiles...
1869: la conquête de l'espace commence !"

 Bon, je vais essayer de faire la chronique de cette BD en en dévoilant le moins possible, mais en vous donnant très envie de la lire quand même. 

Déjà, petit mot à l'intention de l'auteur de cet ouvrage:

Voilà.

Le château dans les étoiles est une bande dessinée tout simplement magnifique, avec une qualité de dessin époustouflante.
Je ne vais pas en dire trop sur l'histoire car l'aventure commence dès les premières pages et elles font partie intégrante de l'intrigue.
Je peux juste vous dire qu'on y trouve Séraphin, un jeune garçon d'une dizaine d'années, obnubilé par la recherche de l'éther et la conquête de l'espace, comme l'était sa mère, aujourd'hui décédée. Cette dernière faisait de nombreuses recherches à ce sujet ainsi que des expériences, mais peut-être n'était-elle pas loin de trouver quelque chose avant sa disparition ? 
Un jour, Séraphin et son père reçoivent un mystérieux courrier les invitant à se rendre en Allemagne, car l'expéditeur aurait retrouvé des écrits de la mère de Séraphin. De cet instant vont suivre de nombreuses aventures pour le jeune garçon et son père.

Personnellement, l'histoire en elle-même m'intéressait déjà pas mal, mais en tant que grande amatrice d'illustration, il ne m'a pas fallu longtemps avant d'être séduite par ces dessins.





Les planches sont magnifiques, pleines de détails, avec des dessins tout en finesse. Le travail fait sur cette BD est vraiment remarquable à mon goût. On dirait que les cases sont des tableaux, je ne sais pas quoi vous dire d'autre, c'est beau.










Je vous mets quelques images, juste pour le plaisir des yeux.

 Le seul petit bémol qu'il peut y avoir sur certaines planches est l'organisation des cases qui est certes originale, mais parfois un peu difficile à suivre, mais ce n'est le cas que pour quelques planches, vraiment pas pour toutes.

Ah oui, et je veux qu'on réinstaure le concept de vendeur de bretzel ambulant, parce que je ne savais pas que ça existait, mais moi ancienne enfant biberonnée à la bretzel, je dis que c'était carrément mieux avant (c'était le coup de gueule qui ne sert à rien, mesdames messieurs, bonsoir).






Note: 20/20
Go Dobby !



mercredi 13 mai 2015

In the end, de Demetria Lunetta



Titre: In the end
Auteur: Demetria Lunetta
Éditions : Lumen
Genre: post-apocalyptique, young adult
Prix: 15 euros
Nombre de pages: 405
   
"Voilà trois mois qu'Amy a fui New Hope pour échapper au diabolique docteur Reynolds.Grâce à l'équipement de Gardienne que lui a fourni Kay et à l'émetteur sonique qui éloigne les créatures, elle survit tant bien que mal dans les étendues désertiques du Texas. Jusqu'au jour où une voix lui parvient à travers l'oreillette qui la relie encore à ses anciens camarades : Baby, restée à New Hope, est en danger. Amy n'a pas le choix. Si elle veut sauver sa soeur d'adoption, il va lui falloir se rendre à Fort Black, là où d'autres survivants se sont rassemblés et vivent selon la loi du plus fort. Dans cette véritable jungle, la jeune fille va tout faire pour retrouver Ken, le frère de Kay, seul capable de l'aider à secourir Baby. Assistée de Jacks, le neveu du dirigeant de Fort Black, la jeune fille finit par en apprendre un peu plus sur l'invasion des Floraes? Une vérité qui s'avère plus cauchemardesque encore qu'elle ne le croyait !"



C'est tel un florae affamé que je me suis dirigée en librairie à peine le livre posé sur l'étalage, il me fallait absolument cette suite dès sa sortie, le premier tome In the After m'avait tellement plu, ce n'était juste PAS POSSIBLE d'attendre !
-"Je crois qu'on l'a perdue."

Si vous n'avez pas lu In the after et que vous voulez savoir ce que j'en ai pensé, je vous invite à consulter  la chronique du premier tome !

Je vous préviens à l'avance, cet article peut comporter quelques spoils...

Nous retrouvons donc Amy qui s'est enfuit de New Hope et qui survit dans une ville abandonnée depuis trois mois, totalement livrée à elle-même. Heureusement, elle est munie de son équipement de gardienne qui lui permet de garder les floraes à bonne distance, elle peut donc circuler avec plus ou moins d'aisance. Amy n'a pas voulu rejoindre de groupe de survivants une fois sortie de New Hope, sa mauvaise expérience lui a coupé l'envie de s'approcher de quiconque car cela représente trop de risques. Mais un jour, elle reçoit un appel via son oreillette qui la relie avec ses anciens alliés qui l'ont aidé à s'échapper, mauvaise nouvelle: Baby va mal, elle est sous l'emprise du docteur Reynolds, il faut la sauver, il n'est pas question que ce fou lui fasse du mal ! Amy n'a donc pas d'autre choix que d'aller chercher de l'aide à Fort Black, le camp de survivants le plus proche, bien loin du "confort" de New Hope. En effet, Fort Black était une prison dans l'Avant, et certains anciens détenus y sont toujours.  Il y règne une atmosphère assez chaotique où chaque déplacement peut être fatal si on ne se déplace pas sans quelqu'un pour nous défendre (surtout quand on est une femme). Les gens vivent dans une pauvreté extrême ce qui les pousse à se comporter de la pire des manières pour pouvoir survivre encore un peu. 
De nombreuses difficultés attendent Amy, réussira-t-elle à sauver Baby des griffes du docteur Reynolds ?

 L'excitation est à son comble.

Hélas, ce deuxième tome n'a pas eu le même effet que le premier, bien que l'histoire soit tout de même assez captivante, je n'ai pas autant été emportée qu'avec In the After et je me suis pris moins de claques. Dans ce tome, on fait bien plus face à une ambiance de survie entre humains qu'à un combat entre humains et créatures qui veulent anéantir toute forme de vie sur leur passage. Là on est à Fort Black, dans une ambiance glauque à souhait, où les humains sont entassés les uns sur les autres, ça pue, c'est sale, les gens sont désespérés, en bref, ça craint. 
J'ai moins eu la sensation de peur que j'avais ressenti dans le tome précédent, en effet on tremblait dès que quelqu'un levait le petit doigt de pied parce qu'on savait que tout le monde risquait d'y passer. Là ce n'est plus le cas, pendant la majeur partie du roman, on est dans un lieu que les floraes n'atteignent pas ou du moins difficilement, le milieu n'en est pas moins hostile cependant. L'ambiance est intéressante dans In the end, elle fait toujours froid dans le dos, mais différemment ! On se sent effectivement comme dans une prison, avec un risque de baston omniprésent. 

Les scènes sont toujours aussi bien décrites, les personnages aussi travaillés, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé voir à quel point certains pouvaient devenir fous avec un peu de pouvoir entre les mains.

Amy reste toujours un personnage plutôt badass mais j'ai moins eu d'occasions de m'attacher à elle, je l'ai trouvé un peu trop susceptible, du genre "tu m'embêtes, je te dégomme aussi sec"... Bien sûr après ce qu'elle a vécu, difficile de faire confiance à qui que ce soit, mais je l'ai trouvée tout de même moins attachante, plus aussi réfléchie, un peu trop impulsive. 
J'avais aussi énormément aimé la relation entre Amy et Baby qui est quasiment absente dans ce tome, ça a enlevé un peu de charme, inévitablement...
Un autre petit point faible aussi, qui aurait pu en être un gros: le triangle amoureux. Je n'aime pas ça, mais alors pas du tout. Dès que j'ai vu un second potentiel copain arriver, je me suis tout de suite dit "OH. NON." mais finalement ça n'a pas été si terrible que ça, Amy se pose quelques questions, mais comme notre premier copain potentiel n'est pas très présent dans l'histoire, on se concentre sur sa relation avec le deuxième, et le lecteur, tout comme Amy, se rendent compte vers qui vont ses vrais sentiments. Ce n'est donc clairement pas un gros point faible. 
J'ai par contre beaucoup aimé le dénouement de l'histoire, les actions s'enchainent avec plus de rapidité, le rythme est plus haletant et on y fait des découvertes plutôt choquantes ! 

Ce second tome m'a donc moins impressionné que le premier, mais cela reste quand même une très bonne duologie que je ne regrette absolument pas d'avoir découvert. Je la conseille vivement, je pense qu'elle pourrait plaire à beaucoup !

Note: 15/20 

mardi 28 avril 2015

Chronique littéraire: The book of Ivy, de Amy Engel

The Book of Ivy, Amy Engel
Éditions: Lumen
Prix: 15 euros, nombre de pages: 342

"Voilà cinquante ans qu'une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Une groupe de survivants d'une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d'Amérique s'est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour arriver au pouvoir, la mienne à perdu. Aujourd'hui, les fils et les filles des adversaires d'autrefois sont contraints de s'épouser, chaque année, lors d'une cérémonie censée assurer l'unité du peuple.
J'ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes."

  

Hey hey, installons-nous tranquillement, j'ai des choses à vous raconter ! 


Je reviens (ENFIN) pour vous parler de The book of Ivy, une nouvelle perle des éditions Lumen. D'ailleurs, mesdames et messieurs de chez Lumen, je crois que je vais bientôt vous écrire un poème pour vous déclarer mon amour. 
Alors comme ça vous avez peut-être l'impression que ce livre a été un coup de coeur pour moi, mais il ne l'est pas exactement (non mais promis, il est quand même trop cool, rangez les cailloux que vous étiez prêts à lancer là), je vais vous expliquer tout cela.

The book of Ivy nous plonge dans un monde post-apocalyptique où une guerre nucléaire a fait rage quelques générations auparavant. On y suit donc Ivy, une adolescente de seize ans qui, comme toutes les jeunes filles de son âge est contrainte d'épouser un homme qu'elle ne connait pas du tout. Oui, car dans ce petit reste de civilisation survivante, il y a deux camps: celui des Lattimer et celui des Westfall, dont Ivy fait parti, et ils n'ont pas pour habitude de se mélanger au quotidien, (bien que tout deux soient dirigés par le président Lattimer), sauf lors des mariages où chacun se voit forcer d'épouser quelqu'un de l'autre camp pour garder un semblant de paix et éviter la rébellion. 
En effet, si la population est séparée en deux c'est parce qu'à l'origine, les personnes ayant survécu à la guerre nucléaire s'étaient rassemblées auprès du grand-père d'Ivy, qui voulait fonder un démocratie, mais le grand-père Lattimer ne voyait pas les choses de la même façon et a décidé de créer son propre système en écrasant plus ou moins ceux qui étaient pour la démocratie avec l'aide de ses comparses. La population en est restée divisée, bien qu'étant dirigée par la président Lattimer de chaque côté. (Ça va, vous suivez ? ). Ivy est donc la descendante de celui qu'on appelle "le Fondateur", qui en soit est plus un titre décoratif qu'une véritable fonction, et sa famille est imprégnée des idées de ce dernier. Ils veulent la démocratie coûte que coûte. D'ailleurs, une merveilleuse occasion se présente car, en effet, le président Lattimer a décidé de marier son fils, Bishop Lattimer, à la fille du Fondateur (le père d'Ivy est devenu Fondateur après la mort du grand-père, elle et sa soeur son donc les deux filles du Fondateur). Pour le président, ce mariage est symbole de soumission paix entre les camps, mais le père d'Ivy ne voit pas ça de cet oeil, pour lui c'est l'occasion idéale pour assassiner Bishop et, par la suite, le président et pouvoir proclamer une démocratie. 
Ivy épouse donc Bishop et part vivre avec lui. Comme ce mariage était prévu depuis bien longtemps, Ivy a été élevée pour tuer Bishop et le plan que son père et sa soeur ont monté pour elle est bien rôdé, tout devrait fonctionner comme sur des roulettes. Mais... MAIS. 

"Aaaah mais quel est cet homme si sexy, mignon, gentil, tendre, respectueux et attentionné dans ma maison ?! "

 Oui mon petit, c'est ton mari, et tu vas devoir le tuer.


Bonne chaaaaance !

Bref, vous avez compris de quoi il s'agit. Et c'est ça que j'ai trouvé un poil dommage, car  même s'il y a effectivement des rebondissements inattendus, le premier tome ne va pas énormément plus loin que ça. J'ai tout de même adoré la relation intense et à la fois pleine de tension entre Bishop et Ivy, la personnalité de cette dernière, mais aussi toutes les questions que l'histoire nous amène à nous poser sur le bien, le mal, le sacrifice, la confiance... De ce côté là, c'était tip top, et puis il y a Bishop. (Flora, si tu passes par là, je sais que je n'arriverais pas à te le prendre, je te propose donc une garde alternée). 
En plus d'avoir apparemment un physique pas dégueu, il a ce truc dans sa personnalité qui fait craquer tout le monde (dont moi, hein vous l'aurez compris), pourtant ce n'est pas forcément un prince charmant, il est simplement à l'écoute et très respectueux. C'est un personnage avec de belles valeurs et qui sait penser différemment des autres malgré les enseignements qu'il a reçu. Sa relation avec Ivy est toute simple, ils ne font rien d'extraordinaire, mais avec eux, même le moindre pique-nique a l'air tellement agréable à vivre... Avec lui, Ivy peut enfin être elle-même. Elle n'avait encore jamais eu cette possibilité, elle a été élevée dans le seul but de tuer Bishop, jamais on ne lui avait demandé son avis sur quoi que ce soit. Hélas, cette situation lui torture l'esprit, doit-elle trahir sa famille pour son bien propre, ou se sacrifier pour le bien de l'humanité ? Doit-elle donner une chance à cet amour impossible ?
Pour ce qui est de l'univers, j'ai trouvé qu'il n'était pas aussi détaillé que ce qu'on peut trouver dans certaines dystopies actuelles, ce n'est pas pour autant gênant, c'est juste... différent ! L'histoire est vraiment centrée sur le couple et leur quotidien, ce n'est pas un livre bourré d'action, et c'est en ça qu'il se détache un peu du lot. Tout est plus axé sur la réflexion intérieure d'Ivy face au dilemme de sa vie, ce côté là m'a énormément plu !

Il y a juste eu un petit détail (SANS SPOIL) d'une scène qui m'a chiffonné (détail assez insignifiant et débile vous me direz mais bon...): dans le livre, il est dit que la population a du mal à produire de la nourriture pour tout le monde, qu'ils mangent des choses assez simples qui ne se conservent que peu de temps étant donné qu'ils n'ont plus de vrais frigo, etc. Normal, on est dans un monde post-apocalyptique. Et puis d'un coup on nous met une scène avec un personnage qui pète un câble parce que sa femme ne lui a pas fait de cheese-cake à la fraise et celle-ci lui répond qu'elle ne trouvait pas les fraises jolies au marché et que donc elle s'est rabattue sur autre chose. Alors je sais pas vous, mais personnellement, si j'ai du mal à me procurer de la nourriture en général, est-ce que je me permettrais de chipoter sur la beauté des fraises ? Ou aussi, est-ce que réellement, dans un monde post-apocalyptique, je me dirais "mais allez, faisons un cheese-cake !"? Franchement, je ne sais pas. Voilà, c'était ma petite parenthèse incompréhension, c'est nul mais ça m'a interpellée sur le coup, j'ai trouvé ça un peu gros.

Et parlons de cette fin aussi. Nous sommes dans la dernière partie, tenus en haleine, les évènements s'enchainent avec plus de rapidité, et d'un coup, dans un moment d'attente insupportable, on nous coupe dans notre élan, puisque madame Amy Engel, a décidé que ce tome s'arrêterait là. DUR. J'ai absolument envie de connaitre la suite, j'ai l'impression que c'est presque là que toute l'histoire va commencer car comme je vous l'ai dit, pour moi ce livre ne va pas beaucoup plus loin que ce qui est annoncé dans le synopsis, mais il nous laisse dans un suspense de dingue !


Pour conclure, je dirais que j'ai passé un très bon moment en compagnie d'Ivy, l'histoire nous tient en haleine, on est toutes en état de dépression profonde jusqu'à la sortie du prochain tome, que demander de plus ? Je pense que c'est plutôt réussi ! 

Note: 16/20

vendredi 20 mars 2015

Chronique littéraire: "In the after" de Demitria Lunetta

 Titre: In the after
Auteur: Demitria Lunetta
Éditions: Lumen
Genre: Science-fiction, post-apocalyptique, young adult
Nombre de pages: 409
Prix: 15 euros

"Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS  attaquent. New-York, Paris, Tokyo... Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d'où ils viennent mais une chose est sûre, la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. A l'abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper... Mais pour combien de temps ?
Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu'elles survivent en autarcie, quand d'autres survivants commencent à se manifester... Elle pense que l'enfer est terminé mais il ne fait que commencer !"




Mesdames et messieurs, l'heure est grave. Comment vous dire que OH MON DIEU ce livre est trop génial et que si vous ne l'avez pas encore lu, ruez vous dessus. 
Bon ok, si ce que je viens de dire ne vous suffit pas, je vous invite à voir ce que je raconte ci-dessous.


On débarque chez Amy, 14 ans, fille unique d'un écolo et d'une scientifique qui travaille dans un laboratoire top secret des États-Unis. Elle mène une vie plutôt tranquille à Chicago, jusqu'au jour où, alors qu'elle regarde la télévision seule chez elle, le programme est interrompu. La cause: des créatures inconnues auraient débarqué sur Terre et commenceraient à dévorer les humains. Dotées d'une vitesse surhumaine, elles attaquent la population sans que celle-ci n'ait le temps de réagir. Rapidement, elles conquièrent le monde, exterminant tout être vivant sur leur passage. Comment ne pas céder à la panique ? Amy est effondrée, ses parents étaient sortis lorsque les créatures ont débarqué, ils n'ont sûrement pas dû survivre. Les lignes téléphoniques sont coupées, la télévision ne tarde pas à l'être également, impossible d'avoir de nouvelles de qui que ce soit. La jeune fille n'a donc pas le choix, elle doit restée cloitrée chez elle. Par chance, la mère d'Amy avait fait installer un grillage électrique autour de la maison, étant donné qu'elle travaillait sur des dossiers top-secrets, elle voulait éviter les cambriolages, loin de se douter que celui-ci allait sauver sa fille d'attaques de créatures inconnues. Et si Amy a encore de l'électricité, c'est grâce à son père, qui avait installé des panneaux solaires sur le toit. Ce sont, sans le vouloir, les parents les plus prévoyants du monde ! L'adolescente observe les créatures de chez elle, pour apprendre à les connaitre et donc à les éviter. Ces humanoïdes verdâtres et puants sont attirés par la lumière et par le moindre bruit. Ils se cachent la nuit et attaquent davantage le jour. 
Amy arrive au bout des vivres présents dans la maison en quelques semaines, c'est donc à pas de velours et de nuit, qu'elle doit sortir. 



C'est d'ailleurs lors d'une de ces sorties qu'elle rencontre une petite fille de 3 ans environ qu'elle appellera "Baby", qui se trouvait toute seule dans un supermarché laissé à l'abandon. Après quelques hésitations, Amy décide de la prendre sous son aile, en effet malgré son jeune âge, la fillette a appris à développer un instinct de survie et ne fait absolument aucun bruit, ensemble elles ne courent donc aucun risque face aux créatures de l'extérieur.

Amy et Baby vont vivre ensemble pendant trois ans, en autarcie dans la maison de la jeune adolescente. Une grande complicité se développe entre les deux filles, elles ont une manière de communiquer toute particulière et malgré les horreurs qui se passent dehors, elles arrivent à se créer un confortable petit cocon et un semblant de famille.
Mais au bout de quelques temps, les survivants commencent à se rassembler et à rechercher le reste de leurs compatriotes encore vivants, dont Amy et Baby. A partir de là, elles pourraient se croire sauvées, mais les choses ne vont pas être aussi simples, loin de là, l'enfer pourrait aussi finalement se trouver parmi les leurs.

 Alors là, les amis, si vous voulez vivre une aventure de dingue, c'est le livre qu'il vous faut. Personnellement, j'ai accroché à l'histoire dès les premières pages, la plume de l'auteure est simple et fluide, je n'ai pas vu les pages défiler entre mes doigts. J'ai été complètement happée par l'univers que nous propose Demitria Lunetta, on survit littéralement au côté de Amy et Baby (oui j'ai dû avoir l'air tarée dans mon train à ne plus oser produire aucun bruit AHEM), je me suis laissée aller, de rebondissements en rebondissements, de surprise en surprise et j'ai tout simplement adoré. L'auteure nous plonge dès les premières lignes dans un univers chaotique, décrit à merveille. Tout est silencieux, il n'y a plus personne dehors à part ces créatures en quête de chair fraiche, toutes les habitations sont laissées à l'abandon, détériorées par ces espèces d'aliens appelés Floraes, vitres brisées, portes enfoncées, la végétation commence petit à petit à prendre le dessus... L'ambiance est à faire froid dans le dos. On tremble au moindre bruit produit par l'un des personnages, ils vont arriver, c'est sûr ! 

J'ai adoré les personnages de Amy et Baby, et surtout la relation qu'elles ont toutes les deux. 
Amy, dans l'Avant comme elle l'appelle, était une jeune adolescente qui aimait faire des soirées pyjamas entre amies et qui trouvait ses parents ringards. Rien de bien méchant pour une adolescente mais elle regrette terriblement de ne pas avoir été plus gentille avec eux, maintenant qu'ils ont disparus. C'est aussi une férue de littérature, qui aime s'évader à travers les livres, et c'est grâce à eux en parti qu'elle tient dans l'Après, ils lui permettent d'oublier l'horreur du dehors, et de faire, l'espace de quelques instants, comme si rien de tout ça n'avait jamais existé. Dans l'Après, Amy a dû développer une âme de combattante, rien avoir avec sa vie d'avant, mais pour survivre, elle n'a pas le choix. 


Baby, elle, est particulièrement incroyable, alors qu'elle n'était encore qu'un bébé, elle a réussi à survivre toute seule à l'invasion des Floraes. Elle a développé une ouïe d'une finesse sans pareil: au moindre tremblement, ses sens sont en alerte. Elle n'émet aucun bruit, chose assez inhumaine quand on n'a que trois ans, mais elle a compris qu'il n'y a que comme ça qu'elle pourrait survivre. Baby n'a jamais appris à parler, où du moins ce qu'elle sait, elle l'a oublié, elle était trop jeune pour s'en souvenir. Elle fait preuve d'un sang-froid incroyable pour une fillette de son âge, elle ne cède jamais à la panique. 

 Moi si j'avais été à la place de Baby...

Les deux jeunes filles ont développé une complicité que j'ai trouvé magnifique, et très bien décrite par l'auteure. On voit qu'Amy, qui n'a jamais été spécialement attachée aux enfants, fait tout pour que Baby soit bien avec elle, qu'elle ait une vie agréable dans ce chaos. Elle est très prévenante et a plus que tout envie de la protéger, elle est tout ce qui lui reste. Amy est à la fois la maman qui manque à la fillette mais aussi sa sœur. Elles ont ensemble une façon de communiquer unique ce qui renforce encore plus leurs liens. J'ai trouvé que les réactions des personnages étaient adaptées à leur âge respectif, en effet, bien qu'ayant dû mûrir rapidement pour pouvoir se débrouiller seules, Amy n'en reste pas moins une adolescente et Baby, une petite fille. Leur personnalité est décrite de telle sorte qu'on a l'impression de les connaître, d'être proche d'elles.

Et sinon pour ce qui est de l'histoire, mais WAOUH ! On frissonne, on a peur, mais on en veut toujours plus ! Le monde dans lequel on s'aventure fait froid dans le dos, et croyez moi, ce n'est pas toujours qu'à cause des Floraes *mode suspense ON*. J'ai tellement hâte de découvrir la suite et fin de cette duologie le 2 avril prochain, ça va dépoter à mort ! 

En gros, si vous ne l'avez pas lu, je vous le conseille vivement,  parce que ce livre, il déchire ! 
Je l'ai lu en lecture commune avec Fanny, du super blog Proxyfny (que vous trouverez dans mes blogs préférés sur votre droite), et pour tout vous dire, on l'a tellement vite dévoré qu'on l'avait toutes les deux fini avant le premier rendez-vous qu'on avait fixé pour discuter de nos impressions !

Note: 20/20


Aaah Dobby, tu fais ça si bien.

jeudi 19 mars 2015

Chronique littéraire: Les Outrepasseurs, les Héritiers, tome 1, de Cindy Van Wilder

Titre: Les Outrepasseurs, Les Héritiers, Tome 1
Auteur: Cindy Van Wilder
Éditions: Gulf Stream éditeur
Nombre de pages: 347
Prix: 18 euros



"Peter, un adolescent sans histoires, échappe de justesse à un attentat et découvre que l'attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d'un mystérieux Noble, il fait connaissance d'une société secrète, les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie..."





Bonjour, bonjour ! 
Je reviens aujourd'hui pour vous présenter Les Outrepasseurs de Cindy Van Wilder, un roman pour le moins surprenant !
Déjà parlons de cette couverture, n'est-elle pas magnifique ? Elle m'a directement séduite, et celle des prochains tomes sont tout aussi sublimes.

Je vous préviens d'avance que ce livre va être assez dur à présenter car je dois dire que je ne sais pas trop jusqu'où aller sans spoiler, la chronique sera donc un peu moins développée que celles que je peux écrire d'ordinaire, mais uniquement parce que je ne veux pas trop en dévoiler, pas d'avis négatif caché la dessous !

Nous commençons l'histoire avec Peter, jeune adolescent londonien amateur de football qui vit avec sa mère qu'il ne voit pas beaucoup car elle travaille énormément. Alors qu'il rentre d'un match avec une bonne nouvelle à annoncer à sa mère, il trouve sa nurse dans la cuisine  avec l'air étonnement abattue, celle-ci ne lui dévoile rien de ce qui la trouble à ce point, mais lorsqu'il lui demande où se trouve sa mère, elle lui indique le jardin. Une fois sorti retrouver "Mum", Peter se fait attaquer et échappe de justesse à une explosion qui aurait dû avoir lieu s'il n'avait pas été sauvé. De cet évènement découle de nombreuses révélations pour le moins incroyables. 
Le soir même, Peter est emmené à Lion House, résidence d'un certain Noble, qui va lui faire découvrir la société secrète des Outrepasseurs et lui en présenter les membres ainsi que les nouveaux venus qui, comme lui, n'ont pas la moindre idée de ce qu'il se passe.

J'ai été surprise par cette histoire car si le synopsis nous fait croire à une histoire qui se passe dans le présent, il n'en est rien. Effectivement, le début se passe de nos jours mais une fois que Peter rencontre les Outrepasseurs, le reste de l'histoire ne se passe que dans le passé, au Moyen-âge, afin que nous puissions découvrir, en même temps que Peter et les autres adolescents invités à Lion House pour la première fois, les origines de cette société secrète. Peter n'est donc pas le personnage principal auquel on pourrait s'attendre car même s'il est présent alternativement dans les courts moments où l'on revient à notre époque, il n'est pas du tout présent dans les parties du récit qui se passent au Moyen-Âge.
Je dois dire qu'en choisissant ce livre, je ne m'attendais pas du tout à ce que les choses se passent comme ça, je savais qu'il y avait des sortes de voyages dans le passé mais je m'en faisais une autre idée, cela ne m'a pas déçue pour autant, j'ai trouvé ça hyper original ! L'auteur profite vraiment du premier tome pour mettre en place la base de son univers, mais ça ne manque pas pour autant d'action et de suspense. L'histoire de cette société secrète m'a beaucoup plu et intriguée, je dois dire que Cindy Van Wilder a une sacrée imagination, tout est très bien décrit, très bien expliqué, on a presque l'impression que ça pourrait être réel ! Le Moyen-Âge est une période que j'apprécie plutôt bien, j'ai été contente de pouvoir y voyager un peu alors que je ne m'y attendais pas.

La seule chose qui m'a un peu embêtée, c'est la longueur des passages dans le passé, j'aurais soit aimé plus d'alternance avec le présent, soit que les parties dans le présent soient un peu plus longues, pour connaitre davantage les réactions des personnages actuels ou peut-être pour avoir plus d'explications de la part des Outrepasseurs qui vivent de nos jours. Bon, je dis ça, ce n'est qu'un détail, ça n'empêche pas que ce soit selon moi un très bon livre !

J'aimerais vous en dire plus sur la société secrète car il y a des détails qui m'ont vraiment beaucoup plus, mais comme j'ai trouvé ça particulièrement agréable de découvrir tout ça par moi-même dans le roman, je ne voudrais pas vous enlever ce plaisir si vous ne l'avez pas encore lu...

La chronique est comme je vous l'ai dit, pas aussi développée que ce que j'ai déjà pu faire, je préfère vous laisser découvrir plus en détails par vous même ! Ce livre est pour moi extrêmement bien écrit et imaginé, on est surpris, tenu en haleine, personnellement, je ne demande pas mieux. C'était une lecture très agréable et il me tarde de découvrir ce qu'il se passera par la suite !

Note: 16/20 

On se revoit bientôt, salut salut !

mardi 17 mars 2015

Chronique littéraire: Wonder, de R.J. Palacio

Titre: Wonder
Auteur: R.J. Palacio
Éditions: Pocket jeunesse
Prix: 7,90 euros
 Nombre de pages: 500



" Né avec une malformation faciale, August dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux?"








 


Laissez-moi vous présenter cette petite merveille.
Il était une fois, un jeune garçon du nom de August...
August a dix ans et il adore Star Wars, se déguiser pour la fête d'Halloween (sa fête préférée !), et câliner son chien Daisy. Il aime la science, et avait déjà lu Harry Potter à 6 ans ! 
Bon vu comme ça, ce garçon a l'air plutôt ordinaire me direz-vous, sauf qu'August ne l'est pas tout à fait. En effet, il est né avec une anomalie génétique qui fait que son visage a de nombreuses malformations. Rien d'handicapant, il voit, il entend, il parle, il peut vivre comme tout le monde, du haut de ses dix ans ! C'est pour cela que ses parents ont décidé de l'envoyer à l'école, en sixième. 
Étant plus jeune, August n'avait pas été scolarisé, il a subi beaucoup d'opérations assez lourdes ce qui fait qu'il aurait fréquemment été absent et aussi, il faut le dire, bien souvent, les enfants ne sont pas tendres entre eux quand quelqu'un est différent, ses parents avaient donc peur qu'on se moque se lui. Mais maintenant, August est un grand, il faut qu'il commence à affronter le monde sans ses parents. Pas facile, facile...

Autant vous dire que cette histoire m'a mise dans tout mes états, je suis passée du rire aux larmes, de la colère à la joie, c'était intense, je vous le dis !
Pour moi, c'est le genre de livre que tout le monde devrait lire, j'ai envie d'aller en acheter des milliers et me faufiler dans les salles de classe en mettre dans les cartables de tous les élèves. Ce livre, c'est plus qu'une simple histoire, c'est une leçon de vie, une espèce de claque à laquelle tu ne t'attends pas, mais qui te remet bien les idées en place. 
Alors non, l'histoire n'est pas extraordinaire, au contraire même, on a tous croisé quelqu'un pour qui être montré du doigt à cause de sa différence est une chose quotidienne, on a tous vu un enfant, ou alors on a même été cet enfant qui naïvement dit "eeeh mais qu'est ce qu'il a le garçon ?" , "Pourquoi il a une tête bizarre ?" à voix haute, ce qui rend le moment atrocement gênant pour l'adulte qui l'accompagne, et qui souvent, à tort, n'ose pas lui expliquer mais va tenter de l'éloigner pour qu'il n'en parle plus et faire comme si personne n'avait rien remarqué (non, sérieux, on a tous entendu). Qui n'a jamais une fois dans sa vie détourné les yeux en vitesse pour faire comme s'il n'avait pas remarqué la particularité de la personne en face ? (Que ce soit pour la dame qui s'est coiffée avec une choucroute sur la tête ou pour le petit garçon de dix ans qui a un visage mal formé, on l'a tous fait, la différence, c'est que la dame, sa choucroute elle l'a choisie). Ce n'est pas forcément une preuve d'intolérance que de détourner le regard bien sûr, souvent c'est pour ne pas mettre la personne mal à l'aise, c'est une petite maladresse, qui n'est pas forcément sans conséquence... C'est peut-être parce qu'on n'est pas spécialement renseigné sur le handicap, les maladies ou encore les anomalies génétiques, ou parce qu'on n'a pas toujours dans notre entourage proche quelqu'un qui nous a appris ce que ça faisait de vivre avec tout ça. Mais, si vous voulez, August, lui, il veut bien vous apprendre. 

On va suivre ce jeune garçon tout au long de son année scolaire de sixième, à travers ses yeux, mais aussi à travers ceux des autres personnages. En effet, il y a différentes parties, où le narrateur est chaque fois une personne différente, et elle explique sa rencontre avec August jusqu'au moment qu'ils sont en train de vivre dans le présent. C'est vraiment ce qui rend l'histoire forte en sens car August ne sait pas toujours ce que pensent exactement les gens autour de lui ou comment ils le perçoivent, mais comme on nous permet d'incarner beaucoup de personnes de son entourage, on a une vision globale des réactions, des sentiments de tout le monde avec exactitude. On nous donne toutes les pièces du puzzle pour construire une histoire encore plus émouvante.
La vie d'August n'est vraiment pas facile au collège, les gens ont peur de lui, n'osent pas l'approcher, le regardent de travers, le montrent du doigt.  
Sauf Summer, une fille de son âge qui est tout de suite devenue amie avec lui, bien qu'elle ne soit pas dans sa classe. Summer m'a fait penser à Luna Lovegood (mon personnage adoré !! ), elle parait un peu étrange, mais c'est une fille sincère et incroyablement gentille, elle n'a pas envie d'être comme tout le monde, elle ne comprend pas pourquoi en sixième plus personne n'aime jouer ou se déguiser en licorne à Halloween, pourquoi tout le monde devrait avoir un petit copain ou une petite copine alors qu'ils ont encore tout le temps pour se soucier de ça. Et elle n'a pas non plus envie de rejeter August, rentrer en sixième c'est déjà dur, pas la peine d'en rajouter.
Il y a Jack aussi, qui finalement le trouve plutôt sympa August, ils s'amusent bien tous les deux, en classe ils sont toujours l'un à côté de l'autre. 
Mais pour ce qui est des autres élèves, je peux vous dire qu'il y a des baffes qui se perdent et parfois leurs parents ne sont pas mieux. Certaines choses m'ont vraiment fendu le coeur, comment peut-on en arriver là ?



L'ignorance pousse vraiment les gens à faire des choses horribles, ils ne connaissent pas August, ne savent pas ce qu'il a mais ils le traitent comme un pestiféré ou même un monstre, et il y en a qui vont encore plus loin, ça vire au véritable harcèlement scolaire. 
Mais croyez-moi, il est bien armé le petit August, bien sûr tout ça l'atteint, on ne peut pas dire que ça ne lui fait pas de mal, mais il est plus fort que ça. Faut dire, avec une famille aussi adorable, et de très bons amis, on a déjà de quoi se relever quand ça ne va pas. 
En parlant de sa famille,  elle déborde de tant d'amour, ça m'a extrêmement touchée. Ils ont l'air tellement généreux, tellement courageux et solidaires, je ne sais pas quoi vous dire à part que c'est beau. Malgré les moments difficiles ils gardent le sourire, rigolent entre eux,  s'amusent et se serrent les coudes. Leurs relations sont toutes simples et sincères, c'est juste mignon comme il faut sans virer dans la niaiserie. Ils ont le coeur sur la main, ensemble ils peuvent surmonter n'importe quoi. Je ne sais pas quoi vous dire, je les adore, je ne trouve même pas les mots...

 Oui en fait c'est ça.

L'école d'August a l'air plutôt chouette aussi, j'ai beaucoup aimé les différents projets qu'ils mettaient en place, je suis sûre que ça m'aurait trop plu de faire tout ça ! (Et le prof d'anglais et ses préceptes, j'ai tout simplement adoré).

Mais parlons du personnage principal un peu aussi, le meilleur pour la fin bien sûr ! J'ai mainte fois eu envie de le serrer dans mes bras, c'est vraiment un petit homme courageux. Il remarque bien tout ces gens qui se moquent, détournent le regard, ou qui gardent carrément la bouche ouvert à sa vue, mais il a appris à vivre avec, ça ne le dérange plus autant qu'avant, il sait même rire d'eux et de lui même, c'est ce qui fait sa grande force. Il a l'air tellement fragile et tellement fort à la fois...
Pour moi August symbolise vraiment l'espoir et la persévérance, il montre à tout ces gens qui sont moqués quotidiennement à cause de leur différence qu'il faut y croire malgré les difficultés, relever la tête et continuer, que ce ne sont que des mots, que des regards, et qu'il faut être au dessus de ça. Que ça demande de la force et qu'on n'y arrive pas forcément du premier coup, mais qu'il ne faut pas abandonner. Il apprend aux jeunes comme aux plus âgés que ce n'est pas parce qu'on est différent que l'on a pas le droit d'avoir des amis, de rire, de jouer, de vivre heureux tout simplement ! Il nous dit qu'il ne faut pas juger de manière hâtive les gens qui ne nous ressemblent pas, qu'un handicap ou une anomalie génétique, ça n'a rien de contagieux, que la seule chose que vous pourriez avoir en l'approchant c'est un ami en plus, et c'est tout.

Le livre est aussi parsemé de petites citations et de références qui m'ont tout simplement charmée, c'est le petit plus qui fait que pour moi ce livre est encore plus beau. 

Franchement, c'est vrai que tout n'est pas joyeux dans cette histoire, mais elle est tellement belle, simple, elle nous livre un message hyper positif qui fait du bien.


Pour moi ce livre est un véritable concentré de tolérance et d'amour, je vais faire de ce livre mon doudou, salut salut.


Et aimez vous, non d'un chien !

Note: 20/20